LE XIXème SIÈCLE
Pierre-Victor GALLAND ( Genève, 1822- Paris, 1892)
Amour soutenant une Guirlande de fleurs avec à ses pieds quelques instruments de musique.
Victor GALLAND réalisa plusieurs décors ayants pour thème la musique comme la salle à manger du compositeur Charles Gounod ou le plafond du salon de Musique de l'hôtel Jacquemart-André.
Dessus de porte. en forme de demie lune remis au rectangle.
Huile sur toile 84 x 143 cm
Signé et Cachet d’atelier.
Bon état, nettoyage et quelques restaurations.
Pierre-Victor GALLAND ( Genève, 1822- Paris, 1892)
Fils d’une famille de joaillier, il fut l’élève de l'architecte Labrouste, du peintre Michel-Martin Drolling. Fait ses premières armes en 1843 chez le décorateur de théâtre, Ciceri.
Marqué par l’étude des maîtres anciens, le peintre décorateur s’est illustré dans la grande peinture décorative : au Panthéon, à l’hôtel de ville de Paris, dans l'église Saint-Eustache, pour le ministère des Finances et pour Saint-Cloud mais aussi dans des projets de tapisseries pour les Gobelins dont il fut le directeur des travaux.
Galland réalisa pour la salle à manger du compositeur Charles Gounod, dont le fils Jean avait épousé la fille du peintre. Il réalise aussi sur le même thème la décoration du plafond du salon de Musique de l'hôtel Jacquemart-André.
Pierre Victor Galland eu un succès mondial à Madrid, Londres, Constantinople, Stuttgart ; pour le prince Narischkine à Saint-Pétersbourg ou pour M. Van der Bilt à New York.
Grand connaisseur de la flore, il joua un rôle dans l’émergence de l’Art nouveau.
Professeur à l’école des beaux-arts, il y crée en 1873 un cours supérieur d'art décoratif ; on compte parmi ses élèves A. Moreau-Neret, son fils, Jacques
Alexandre Cabanel
Étude pour la Vie de Saint-Louis du Panthéon 1878 Dessin
Ecole française XIX
" La Corse "
Huile sur toile
40 x 33 cm
Jean Jules Antoine LECOMTE DU NOÜY
Paris, 1842 ; Paris, 1923
Etude de femme
Papier beige
Signé
Léon GERÔME
1824-1904
Odalisque
Pierre noire et aquarelle
19 x 12,3 cm
Ecole française XIX
"Napoléon entouré des Muses"
Esquisse
Huile sur toile
Diam : 41,5 cm
Henri LEVY
Nancy 1840 - Paris 1904
Daniel dans la fosse aux lions
Esquisse d'une série de 6
Huile sur toile marouflée sur carton
38 x 31 cm
Henri LEVY
Nancy 1840 - Paris 1904
Le sacrifice de la fille de Jephté
Esquisse d'une série de 6
Huile sur toile marouflée sur carton
31 x 40 cm
Henri LEVY
Nancy 1840 - Paris 1904
La mort de Cléopâtre
Esquisse d'une série de 6
Huile sur toile marouflée sur carton
31x 40 cm
Luc Olivier MERSON
papier beige
39,3 x 32 cm
Pierre noire et craie blanche
Gabriel BERINGUIER
(Toulouse 1843 – 1913)
Évêque donnant le Sacrement des malades
Huile sur papier marouflé sur carton
38 x 33 cm
(Nancy 1840 - Paris 1904)
Proserpine ramenée sur la terre par le Printemps
Esquisse pour l’Hôtel Chevallier à Paris.
Huile sur toile
Cachet de la vente de l’atelier au dos
48 x 39.2 cm
Cette esquisse est une étude préparatoire pour le tableau: «Proserpine ramenée sur la terre par le Printemps» conservé aujourd’hui au musée des Beaux-Arts de Nancy. Avant de rejoindre les collections du musée nancéen, suite à un legs de la famille Chevallier en 1931, cette œuvre monumentale de 2,27 m de haut et de 1,87 m de large ornait la salle-à-manger de l’Hôtel Chevallier, situé à Paris, 7 avenue de Messine (VIIIème arrondissement). Ce panneau central est une des dix compositions du cycle mythologique commandé à Henri Lévy.
Cinq autres toiles de ce décor nous sont parvenues aujourd’hui, toutes au Musée des Beaux-Arts deNancy: les panneaux entre-deux «La nymphe Nébula verse la pluie sur les fleurs», «Junon allaitant Hercule, une goutte de lait crée la voir lactée», «La nymphe Erigone séduite par Bacchus», «Diane s’armant pour la chasse», et les panneaux centraux «Eros reçoit les présents de Flore» et «Vulcain enfant précipité du haut de l’Olympe et recueilli par les Danaïdes». Les quatre dernières œuvres de ce décor ont disparu en 1940.
Dans ce cycle illustrant les amours des dieux et d’autres épisodes mythologiques, les mythes choisis mettent en valeur la figure féminine. C’est le cas de «Proserpine ramenée sur terre par le Printemps», inspiré des «Métamorphoses» d’Ovide (livre V, 351-567).
L’enlèvement de Proserpine par le roi des Enfers, Pluton, déclenche la colère de la mère de la jeune fille, Cérès, déesse de la terre et de l’abondance, qui décide de ne plus nourrir la nature de ses bienfaits. Face au refus de Pluton de se séparer de sa jeune épouse, et face à l’implacabilité de Cérès, Jupiter établit alors un compromis: Proserpine remplira son rôle de Reine du Tartare aux côtés de Pluton pendant six mois, soit l’Automne et l’Hiver, et elle passera l’autre moitié de l’année aux côtés de sa mère, sur terre.
Ainsi le retour sur terre de Proserpine marque le début du Printemps, ce qu’ Henri Lévy représente ici. Le Printemps, sous les traits d’un jeune homme ailé, s’envole au son de sa lyre après avoir ramené la déesse des Enfers auprès de sa mère.